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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 17:37

 

 

Renée Jeanmougin, muse des muses

Marcelle Derval, muse de la littérature

Georgette Uriet, muse de la bonneterie

Germaine Lamboley, muse de la bonneterie

Hélène Hallier, muse de la lingerie

Marguerite Brigandat, muse de l'imprimerie

Germaine Roze, muse de la couture

 

 

 

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 12:03


Photographie d'un groupe d'ouvriers, signée V. Frairot Troyes.

Décor agricole, air de famille(s), postures, détails vestimentaires, complicité apparente, photo sans légende qui laisse le champ à nombres d'interprétation et reste énigmatique.
V. Frairot apparait comme photographe sur plusieurs cartes postales en dehors de l'Aube. Un photographe portant ce nom habitait Saint Nicolas de Port en Meurthe et Moselle.Un autre prénommé Henri habitait à Langres.

Et un collectionneur troyen la rapproche en dépit de l'environnement rural de
l'usine de bonneterie Frairot, puis Frairot et Montperrus,
110 rue Beauregard Troyes, vers 1900
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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 16:46
Lettre du principal du collège de Troyes Bernard Forneron


Le 15 juin 1839, le principal du collège de Troyes, Bernard Forneron s'adresse au maire de Troyes, pour solliciter la titularisation de Joseph Bornibus, faisant office de directeur de l'école primaire supérieure rattachée à son collège. Joseph est l'aîné de la fratrie Bornibus dont l'histoire est relatééeedans le livre de Bernard Pharisien "Bornibus le champenois",Némont, 2011

 
Portrait de Bernard Forneron
par Henri Valton
Musée de Troyes
Biographie de Bernard Forneron (1797-1886)
 extraite du site crdp de Reims

Bernard Forneron constitue un cas intéressant de ces " petits recteurs " du XIXe siècle. 
Né le 12 décembre 1797 à Messigny en Côte-d'Or, il est le fils d'un huissier de juge de paix. Il effectue ses études au collège de Gray et au lycée de Dijon. En octobre 1818, il entre à l'École normale supérieure. Licencié ès lettres à la Sorbonne en 1821, il réussit la même année le concours de l'agrégation, figurant parmi vingt lauréats dont Jules Michelet. Il occupe le poste de régent du collège de Troyes au lendemain de son succès, et celui de censeur du collège royal de Douai en 1830. 
Il devient ensuite principal du collège de Troyes en 1831, proviseur du collège de Douai en 1840 et de celui de Rouen en 1843. Il est nommé inspecteur d'académie de Montpellier en 1847, puis de Reims en 1848, avant d'en devenir le recteur en décembre 1849.
À la suite de l'application de la loi du 15 mars 1850, le recteur Forneron conserve le siège de Reims, par décret du 10 août, mais dans un cadre désormais réduit au seul département de la Marne. C'est à lui que revient le mérite d'avoir donné vie et rendu cette académie " florissante ", aux dires de son successeur. Il y reste jusqu'en 1852, avant d'occuper la même fonction en Seine-inférieure. 
De 1853 à 1865, il dirige à Paris, en tant que proviseur, successivement le lycée Louis-le-Grand puis le lycée impérial Bonaparte (actuel lycée Condorcet). Il prend sa retraite en 1865, à l'âge de 68 ans, et décède en 1886. Administrateur, il est aussi l'auteur de deux ouvrages : un Guide des instituteurs ou principes de pédagogie paru en 1852 et un Petit traité des études classiques élémentaires publié en 1863. 
 
Complément généalogique

Bernard Forneron et le peintre Henri Valton étaient beaux-frères, ils avaient épousé deux filles de Léopold Passadore, capitaine en retraite, ancien  commandant de la garde départementale, le premier  a épousé le 17 septembre 1827 à Saint Marin ès vignes Edmée Elisa née à Troyes en  1809, le second  sa soeur Anna  née en 1812 à Troyes, le 8 novembre 1830.
La famille Valton comportera une lignée d'ingénieurs des écoles Centrale, des Mines et Polytechnique.
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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 19:09

 

Amand LAFORE, né en 1808 à Troyes fils du perruquier Jean LAFORE et de Marie Magdeleine GODART, petit-fils de Nicolas GODART agent de police à Troyes a émigré aux Etats Unis.
A l'âge de 21 ans il embarque au Havre sur le bateau "Nile" et arrive le 24 mai 1830 à New York.
En 1839, il apparait sur l'annuaire Melroy de Philadelphie comme, coiffeur et perruquier, originaire de Paris !.

Amand LAFORE, born in Troyes 27th September 1808, son of Jean LAFORE, wig maker and Marie Magdeleine GODART, grand son of Nicolas GODART, policeman in Troyes had emigrated to USA.
Twenty one years old, he embarked on the ship "Nile' in Le Havre and arrived on the 24th May 1830 in New York.
Here is his advertisement in the 1839 Melroy 's Directory for Philadelphia. A. LAFORE, from Paris. Ornamental Hair Manufactory - Hair dresser and wig maker.

Posted by Picasa
One of his descendant was a member of the US Congress
LAFORE, John Armand, Jr., a Representative from Pennsylvania; born in Bala, Montgomery County, Pa., May 25, 1905; attended the Montgomery County schools; student at Swarthmore College in 1923 and 1925 and the University of Pennsylvania in 1925 and 1926; automobile dealer in Philadelphia 1932 to 1957; former controller of Montgomery County, Pa., and former chairman of the Lower Merion Township Committee; served as a lieutenant commander in the United States Navy 1942-1945; member of the State house of representatives 1950-1957; elected as a Republican to the Eighty-fifth Congress to fill the vacancy caused by the resignation of Samuel K. McConnell, Jr.; reelected to the Eighty-sixth Congress and served from November 5, 1957, to January 3, 1961; unsuccessful candidate for renomination in 1960; president of aircraft company in Willow Grove, Pa., 1961-1964; vice president, Day and Zimmerman of Philadelphia, Pa., 1965-1966; executive vice president, American Kennel Club, 1968-1971, and president, 1971-1979; was a resident of Villanova, Pa., until his death on January 24, 1993.
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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 08:10
 


Hier soir, Napoléon-Ambroise COTTET était l'un des invités de l'émission "Envie de sortir" sur Canal 32. Avec une présentation du livre "Lettres à mon fils" par Jean-Louis HUMBERT, Président de la SAT et du Club XIXème siècle et la participation de Daniel CHEROUVRIER qui vient d'éditer ce recueil de lettres écrites entre 1854 et 1876 par le républicain Napoléon-Ambroise COTTET, adressées à son fils émigré aux Etats-Unis. Ces lettres conservées par les descendants américains ont été confiées en 1995 à la Bibliothèque de Troyes. Elles ont été retrouvées en 2011 avec l'aide du Centre des études icariennes et de la Western Illinois University qui en avait conservé une copie et des familles GUNDY, SNIDER-PATRICK et SNIDER-EIFERT.
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:14
Michel Cordillot

publie Utopistes et exilés du Nouveau Monde. Des Français aux États-Unis de 1848 à la Commune, Vendémiaire, 2013.

Michel Cordillot s’est attaché à retracer l’aventure de ces hommes et de ces femmes, utopistes, vaincus de juin 1848, républicains en fuite après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, communards en exil, qui prirent les armes lors de la guerre de Sécession pour en finir avec l’esclavage, puis fondèrent les sections françaises de l’Association internationale des travailleurs.

Michel Cordillot publie Utopiste et exilés du Nouveau Monde. Des Français aux États-Unis de 1848 à la Commune, Vendémiaire, 2013
New York, le dimanche .17 décembre 1871. En plein cœur de Manhattan, des milliers de badauds et de sympathisants se pressent pour voir arriver la procession funèbre organisée en mémoire de trois communards fusillés près de Versailles moins de trois semaines auparavant. En tête du défilé, qui avance précédé d’immenses drapeaux rouges, de nombreux Français sont massés derrière un imposant catafalque. Le succès de la manifestation est spectaculaire puisque l’on parle de 10 000 participants, les journalistes présents sont interloqués, l’opinion publique américaine choquée. Cette manifestation marqua l’apogée d’un mouvement né dès 1848, quand 69 disciples du célèbre auteur du Voyage en Icarie, Étienne Cabet, quittèrent. la France pour le Texas, bientôt suivis par des centaines d’autres communistes icariens désireux de fonder une communauté, idéale. Plus tard arrivèrent les démocrates socialistes chassés de France qui avaient décidé de se construire une nouvelle vie en Amérique, puis les fouriéristes emmenés par Victor Considerant.
Michel Cordillot, est professeur émérite à l’université Paris-VIII. Il a notamment publié Aux origines du socialisme moderne. La première Internationale, la Commune de Paris, l’exil et de nombreuses biographies dans le Maitron.
22€ ISBN 978-2-36358-072-6
Avant-propos Ce livre représente d’une certaine façon un aboutissement. Il constitue en effet l’ultime étape d’un ambitieux projet collectif visant à sauver de l’oubli l’histoire des exilés et émigrés politiques français partis s’installer aux États-Unis entre 1848 et la Première Guerre mondiale’. Lorsque ce projet vit le jour en 1987, on savait déjà que cette histoire avait en fait connu deux phases bien distinctes. Durant les années 1848-1880, auxquelles ce livre est consacré, le mouvement recruta essentiellement dans les rangs des exilés politiques. Au cours de la seconde phase, depuis 1885 jusqu’au début des années 1920, il s’appuya principalement sur les migrants économiques francophones, pour aboutir à la constitution d’une éphémère Fédération socialiste de langue française adhérente au Parti socialiste américain, qui disparut dans les soubresauts politiques causés par l’éclatement de la Première Guerre mondiale. J’étais toutefois loin de penser alors qu’il allait falloir pratiquement un quart de siècle pour que nos travaux touchent finalement à leur terme. La parution, en 2002, dans la série internationale du « Maitron » (le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, dont la parution, commencée en 1964, se poursuit encore à ce jour), d’un volume incluant mille biographies de militants franco-américains marqua une première étape essentielle’. Un petit livre, rédigé quelques années plus tard à la demande d’un éditeur québécois intrigué par cette histoire totalement inexplorée impliquant des francophones en terre d’Amérique, traita de l’histoire de la seconde phase du mouvement’. Après la publication du présent ouvrage, consacré aux exilés des années 1848-1880, il ne restera plus qu’à procéder à la mise en ligne sur le site maitron.org des quelque 4 500 notices biographiques concernant des militant(e)s repéré(e)s au cours de nos recherches - ce qui nécessitera sans doute encore plusieurs mois de travail -, pour que notre objectif initial soit enfin pleinement atteint. Il pourrait sembler surprenant que le livre traitant des origines et de la première phase de l’histoire du mouvement social francophone états-unien arrive seulement maintenant, alors que le dossier est sur le point de se clore définitivement. Ce sont en partie les circonstances qui en ont décidé ainsi. Mais tout bien considéré, il n’est pas inintéressant que les choses se soient faites dans cet Ordre. On peut en effet penser que l’impact sur la vie politique et sur l’histoire des États-Unis de l’action des exilés, dont il sera question plus loin, fut paradoxalement plus profond à terme, du fait de sa dimension symbolique considérable quand on replace leur action dans son contexte historique, que celui des luttes menées par leurs successeurs, pourtant plus nombreux et plus durablement organisés.
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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:07

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:52

 

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 12:37
 

Plusieurs Icariens deTroyes on rejoint en 1849 la Communauté icarienne de Nauvoo, les familles Jonvaux-Derry, Jacquin-Gay; leurs Frères et Soeurs restés à Troyes s'adressent à eux via "Le Populaire", le 18 février 1849.
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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 10:40
 
 
 
 
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