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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 08:41

La Bibliothèque Nationale de France  propose actuellement  une superbe exposition sur les PHOTOGRAPHES HUMANISTES 1945-1968.


http://expositions.bnf.fr/humaniste/bande/bande.htm


Photographies réalisées par des artistes animées d'une foi délibérée dans le genre humain et de son avenir et qui donnent à voir à leurs semblables avec empathie, respect et fraternité,  et s'engagent dans leurs combats pour des lendemains meilleurs à travers des campagnes pour l'éducation, la santé, le bien-être et pour la paix dans le Monde.

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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 10:09
http://www.dn.se/DNet/jsp/polopoly.jsp?d=148&a=616545&maNo=-1Klicka här

Un des blogs hébergés par le site du journal suédois DAGENS NYHETER qui s'intéresse à la campagne électorale française.

Pour y accéder cliquez sur le lien ci-dessus souligné en bleu.




Det här artikeltipset från DN.se har skickats till dig från daniel med mailadress deslilas10@laposte.net:

blog DN

Lönerna och miljön ska göra Royal till president

Ségolène Royal lade in en högre växel i sin presidentkampanj när hon på söndagen lade fram sitt valprogram inför jublande, hänförda anhängare. Hon lovade höjda minimilöner, miljösatsningar ? och ett Frankrike som gör sin röst hörd i världen.

Läs hela artikeln här


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Detta brev har skickats till dig från en besökare på DN.se.
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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 09:04
Point de vue
Madame la présidente, par Jacques Le Goff
LE MONDE | 23.02.07 | 14h11  •  Mis à jour le 23.02.07 | 14h11

e suis un universitaire à la retraite qui ne connaît aucun candidat. Homme de gauche, j'ai milité à la base de 1958 à 1962, au Parti socialiste unifié (PSU), pour rendre à la gauche sa dignité perdue pendant la guerre d'Algérie.

 

Nicolas Sarkozy, qui me fait peur depuis longtemps malgré ses qualités, m'a inquiété un peu plus après son voyage à Washington. Les éléphants du Parti socialiste se sont auto-exclus : Lionel Jospin par sa déclaration d'abandon de la vie politique en 2002, sur laquelle il ne peut revenir ; Laurent Fabius a commis la grosse erreur de soutenir le non au référendum européen sans tenir compte des ouvertures que ce texte imparfait contenait.

L'hostilité envers Ségolène Royal de pseudo-intellectuels, un quarteron de soi-disant intellectuels qui laissent entendre aux Français qu'ils ont une pensée politique, a fait déborder le vase. Ségolène Royal, ancienne collaboratrice de François Mitterrand, a trouvé un nouveau type de rapport avec ses électeurs. La démocratie participative, qui, maintenue loin du populisme, est un progrès démocratique, ne se laisse pas affaiblir par les utopies de l'ultragauche.

Ceux qui ont travaillé avec elle me l'ont décrite autoritaire, tant mieux. Il faut, au sommet de l'Etat, de l'autorité qui ne soit pas l'autoritarisme qu'affiche Nicolas Sarkozy. On dit que la France veut être gouvernée au centre. Je ne le crois pas. Le sympathique épisode François Bayrou transformera au second tour un partage de ses voix je crois majoritairement en faveur de Ségolène Royal.

On la dit inexpérimentée : qu'on regarde sa carrière. On la voit peu connue en Europe et dans le monde. Elle a entamé, ailleurs qu'à Washington, une tournée de présentation, qu'elle étendra si elle est élue. Tant mieux si elle a encore à apprendre. J'ai aimé qu'elle aille en Chine, grande puissance potentielle, apprécier les réussites et les dangers d'un tournant encore peu démocratique.

De tous les candidats elle est, me semble-t-il, celle qui s'intéresse le plus à l'enseignement, qui doit rester, modernisé, la base de la démocratie républicaine. Les enseignants, qui font la fine bouche devant elle, finiront par la rejoindre et la soutenir, échaudés par les erreurs récentes du pouvoir.

Elle n'est pas parfaite, Dieu merci, et certains de ses concurrents ont des mérites. Je la crois la meilleure, nettement. Dans le domaine qui échappe le plus, surtout en ce temps de mondialisation, aux puissants gouvernants, l'économie, je la crois, avec les conseillers qui viendront à elle, la plus capable de défendre les intérêts des Français, et en particulier du monde du travail, qu'elle aime invoquer.

Enfin, c'est une femme. Ce serait bien qu'un des grands pays européens ait à sa tête une femme qui ne soit pas de droite, comme Margaret Thatcher ou Angela Merkel, et que la France prenne place parmi les pays qui ont été dirigés par une femme, comme l'Inde d'Indira Gandhi, ou le sont, comme le Chili aujourd'hui.

Nicolas Sarkozy, qui fait feu de tout bois et ne craint pas de citer Jean Jaurès et Léon Blum, se trouve maintenant des accents gaullistes. Il parle à la France, Ségolène Royal parle aux Français, c'est-à-dire à la France véritable. Il faut qu'une majorité de Français l'élise pour pouvoir lui dire soit, familièrement, "Je vous salue Ségolène", soit, respectueusement, "Je vous salue, je vous suis et vous soutiens, Mme Royal".


Jacques Le Goff, historien

 


Jacques Le Goff
Article paru dans l'édition du 24.02.07

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24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 17:55
France Culture a présenté le samedi 24 février une émission sur les modèles scandinaves et nordiques, heurs et malheurs.
L'émission peut être écoutée ou "podcastée" à partir du site de France Culture.
Ci-dessous une brève présentation de l'émission et une bibliographie proposée par France Culture à laquelle il conviendrait d'ajouter le livre du journaliste suédois Magnus Falkehed "Le modèle suédois" publié dans la Petite Bibliothèque Payot qui présente un regard sans complaisance sur les réussites et les zones d'ombre des réformes importantes mises en oeuvre en Suède durant la dernière décennie.




France Culture en complicité avec Télérama illustre le triptyque Liberté, Egalité, Fraternité. En compagnie de François-Charles Mougel, Jean-Noël Jeanneney revient sur le rapport à l'égalité des pays scandinaves et sur la fascination française pour le "modèle suédois", puis pour le modèle scandinave.

Invité



François-Charles Mougel. Ancien élève de l'ENS Saint-Cloud, François-Claude Mougel est professeur d'Histoire contemporaine à l'Institut d'Etudes Politiques de Bordeaux.



Programmation musicale

Alexis H.K.. Norvège. EMI
Cette chanson figure sur l'album "L'Homme du moment" (2004).

Marie-Josée Neuville. Le Petit Danois. Rym music
Cette chanson figure sur le CD 1 de l'anthologie "Marie-Josée Neuville" (1998).

Thorstein Bergman, Georges Brassens. L'Orage. EMI (1361646)

Annie Philippe, Frédéric Botton. Les Enfants de Finlande. Magic
Cette chanson figure sur l'anthologie "l'Intégrale sixties" d'Annie Philippe (2006)

les livres

L'Europe du Nord contemporaine : de 1900 à nos jours
Ellipses Marketing - 2006

Présentation de l'éditeur
Souvent méconnu, l'Europe du Nord mérite, au contraire, attention et intérêt. En effet, composante à part entière du continent européen, elle en a partagé depuis 1900 les épreuves et les réussites tout en développant une civilisation originale dont le bilan, à la fin du XXIe siècle, s'avère largement positif. D'abord parce les cinq Etats qui la forment - Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède - ont su affirmer ou conquérir leur souveraineté et leur identité tout en restant solidaires. Ensuite parce que ces Etats ont inventé un système de démocratie avancée qui leur a garanti un très haut niveau de performance économique, sociale et culturelle. Enfin parce que l'Europe du Nord a toujours défendu un idéal de paix et de coopération à l'échelle internationale. Il existe bien un " modèle nordique " : pragmatique, efficace et évolutif ; il pourrait bien, demain, servir de référence à l'Europe et au monde. Autant en découvrir le parcours et les résultats au plus vite !

Mougel, François-Charles
L'Europe du Nord au XXe siècle
PUF - 1999

Le destin de l'Europe du Nord au XXe siècle s'affirme comme la marche convergente de cinq Etats (Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande) vers un modèle
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21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 13:08

Un blog en anglais qui existe depuis 1997 et présente une synthèse d'informations sur les relations sociales en Finlande.

http://www.artto.kaapeli.fi/unions

A noter, la publication récente d'un article du journal "Helsingin sanomat" au sujet des conséquences sur la satisfaction au travail des salariés finnois de la mise en oeuvre du modèle danois de flexi-sécurité et des correctifs suggérés.

 Le même article présente les succès de la Finlande dans l'amélioration de la situation de l'emploi pour les jeunes et les seniors.

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 12:22

Bloc-notes
Qu’est-ce que la laïcité ? de Catherine Kintzler
Paris : Vrin, 2007

collection "Chemins philosophiques" dirigée par Roger Pouivet

Attention ! Ce livre n'a rien à voir avec la petite plaquette Tolérance et laïcité que j'ai publiée en 1998 (Pleins Feux).

Vient de paraître, disponible en librairie début février 07.
Cet ouvrage s'appuie sur une refonte totale des thèses que j'ai travaillées depuis une quinzaine d'années et s'efforce de les présenter de façon déductive en insistant sur leur caractère philosophique.

Selon le principe de la collection (dont tous les titres commencent par « Qu’est-ce que… ? »), le livre est divisé en deux parties : une étude et le commentaire de deux textes.


Prix: 7,50 €.
Voir sur le site des éditions Vrin
Voir sur Amazon

Voir les réactions et extraits d'articles sur ce blog

 I - Etude : Qu’est-ce que la laïcité ?

La laïcité n'est ni un contrat, ni un courant de pensée au sens ordinaire du terme. C'est un concept philosophique qui, à la différence de l'idée de tolérance, n'a pas pour objet de faire coexister les libertés telles qu'elles sont dans une société donnée, mais de construire un espace a priori qui soit la condition de possibilité d'une telle coexistence.
Notre étude tente de montrer que ce concept fonctionne de façon analogue à une sorte de vide expérimental : il est possible de former une association politique sans s’autoriser de communautés préexistantes. Il est possible et même nécessaire de fonder la loi en dehors de toute foi. Mais cela suppose qu’on affronte un paradoxe, car alors le lien politique repose sur l’hypothèse d’une suspension du lien social. Cela implique en outre que le modèle politique du contrat (fondé sur une forme de confiance) est superflu. En articulant de façon nouvelle les rapports entre sphère publique et sphère privée ou civile on voit mieux apparaître la notion d’espace producteur du droit. L’examen du concept contemporain de laïcité scolaire permet cette mise en évidence et ouvre un nouveau champ philosophique : celui de la nature de l’espace fondateur de la cité comme espace critique.
Plus largement, le concept de laïcité requiert une position critique de la pensée qui engage une dialectique du doute et une conception des humanités, une théorie de la culture.
Enfin, la laïcité n'ayant pas de pire ennemi que la religion civile, on suggère que la sacralisation actuelle du lien social et plus généralement de la simple forme du religieux est une variante moderne de théologico-politique.

II - Commentaire de deux textes

- « De Locke à Bayle : pouvoir civil, autorité religieuse, foi et loi » : John Locke, Lettre sur la tolérance (extrait).
- « Une conception minimaliste et critique du politique » : Jean Antoine Nicolas de Condorcet, Rapport et projet de décret sur l’organisation générale de l’instruction publique (extrait).

Le commentaire souligne trois étapes décisives :
1° la mise en place par la théorie de la tolérance des principes fondamentaux de séparation du civil et du religieux (Locke),
2° le déverrouillage du problème de l’incroyance comme défi à la constitution du lien politique (Bayle),
3° la construction du concept objectif de la laïcité par un modèle politique minimaliste faisant l’économie du contrat (Condorcet).
Le lecteur s’étonnera peut-être que les deux textes proposés soient antérieurs à l’apparition du terme « laïcité » : c’est qu’ils sont fondateurs non pas au sens d’une origine, mais au sens d’un commencement dans la pensée.

 

extrait du blog de Catherine Kintzler

www.mezetulle.net

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 08:57
En tous domaines Nicolas Sarkozy est le problème, tandis que Ségolène Royal est la solution
Intervention de Jean-Pierre Chevènement à la conférence de presse du 19 février 2007 au siège de campagne de Ségolène Royal. Il y distingue dans un tableau, point par point, les lignes de clivage des projets de Ségolène Royal et de Nicolas Sarkozy.


1.La difficulté d'une campagne présidentielle est d'en fixer les enjeux à bonne hauteur :
-en évitant de la réduire aux « couacs » réels ou plus souvent supposés de la campagne de Ségolène Royal à laquelle la droite, avec sa suffisance coutumière, conteste compétence et légitimité, tandis que Nicolas Sarkozy avait le monopole de la compétence, comme s'il détenait la légitimité qui est par nature de droite ;
-ainsi le chiffrage de son programme – 48+68 MF = 116 Milliards d'euros -, n'a pratiquement pas donné lieu à contestation sauf de la part du Monde, bien informé des critiques de MM. Lambert, Méhaignerie, Carrez et Blanc, hommes très compétents qui ont vu que M. Sarkozy « allait dans le mur ». M. Méhaignerie a indiqué qu'il serait possible de baisser tout au plus de un point, et non pas de quatre, le montant des prélèvements obligatoires en 2012.
Soit M. Sarkozy est un super Thatcher qui fait peur, soit c'est un super démagogue qui se moque des citoyens et auquel ceux-ci auraient bien tort de faire confiance.

2.Il faut apprendre à voir derrière la paille des mots le grain des choses.
-M. Guaino est le souffleur,
-M. Sarkozy le comédien, un comédien dont le talent est certain. Mais est-il sincère ? Que cache-t-il derrière ses discours ? Je les ai lus avec attention.
 

Nicolas SarkozySégolène Royal
Développe une conception amphigourique de la France. « M. Attrape-tout ». C'est toujours la même prétention de la droite à confisquer la nation. Il détrousse les cadavres des héros morts de la gauche. Il détrousse même les vivants (ex. préparations rémunérées aux concours de la Fonction Publique proposition Chevènement , Ecoles de la 2ème chance initiative Edith Cresson). Ségolène Royal expose une conception vertébrée et exigeante de la France à partir des valeurs de la Révolution. Elle récuse la prétendue synthèse entre l'Ancien Régime et la Révolution. Ségolène Royal expose un patriotisme de bon aloi, une politique étrangère « sans humilité et sans arrogance », essentiellement fondée sur le Droit.
Nicolas Sarkozy c'est la conflictualité. Il veut réglementer le droit de grève et supprimer un poste sur deux dans la Fonction Publique. Ségolène Royal c'est la démocratie sociale, la confiance faite au dialogue, le souci des entreprises innovantes
Nicolas Sarkozy, c'est l'appel à l'effort égoïste Ségolène Royal, c'est l'appel à l'effort partagé. Droits et devoirs s'équilibrent. C'est une République généreuse mais aussi exigeante. Il y a des contreparties à l'allocation d'autonomie pour les jeunes sur critères de ressources. Les jeunes devront passer un contrat. Cela n'a rien à voir avec l'assistanat.
Avec Nicolas Sarkozy, les cadeaux fiscaux pour les riches. Inégalités et stagnation économique seront au rendez-vous. Sous couvert de « valeur travail », il redécouvre la plus-value : la détaxation des heures supplémen-taires profitera aux patrons et pas aux chômeurs. Il est en fait l'homme du capitalisme financier. Ségolène Royal sait ce qu'est la valeur du travail : cela s'appelle les salaires qu'elle propose de revaloriser par une conférence des revenus dès juin 2007. Elle prévoit de lutter contre les délocalisations. La relance du pouvoir d'achat des salariés, à commencer par les travailleurs pauvres, nourrira la croissance.
Nicolas Sarkozy est en phase avec les libéraux européens. Avec lui, c'est la certitude d'une Europe au fil de l'eau Ségolène Royal se prononce pour une Europe qui protège, pour une Europe redressée sur le plan économique et social (soutien à la croissance et à l'emploi dans les statuts de la BCE, gouvernement économique de la zone euro, politiques communes vigoureuses).
Nicolas Sarkozy, c'est l'appel aux communautarismes : Ch. Estrosi: « la communauté juive a un candidat naturel, N. Sarkozy », N.Sarkozy : « Aucun ministre de l'Intérieur n'a autant fait pour les musulmans » Ségolène Royal c'est la République et la laïcité.
Pour l'Ecole Nicolas Sarkozy propose de supprimer la moitié des postes des enseignants partant à la retraite. Ségolène Royal a le souci de l'éducation des plus jeunes, des quartiers, des parents, d'un service de la petite enfance, du soutien scolaire. Elle donne la priorité à l'Education.
Comme le gouvernement sortant, Nicolas Sarkozy a un rapport dégradé avec le monde de la recherche Ségolène Royal propose un pacte de confiance avec les chercheurs : recherche publique, développement universitaire, recherche privée dans les entreprises innovantes.
En matière de santé, Nicolas Sarkozy propose une franchise supplémentaire de remboursement pour les assurés sociaux et l'augmentation du tarif des généralistes. Ségolène Royal demande un effort partagé entre les praticiens, les assurés sociaux et l'industrie du médicament. Elle donne la priorité à l'Hôpital public auquel elle accordera des moyens perennes.
En matière de sécurité, Nicolas Sarkozy c'est le « tout répressif ». Il a supprimé la police de proximité et privilégié la police d'intervention et d'interpellation à l'aveuglette. Il a accru les tensions urbaines. Ségolène Royal lie Education, citoyenneté, prévention et répression. Elle veut rétablir une police de quartier, proche de la population.
Nicolas Sarkozy s'est fait le chantre de l'immigration « choisie », avec de forts relents xénophobes. Ségolène Royal propose une intégration sur critères et le co-développement avec les pays d'origine, la priorité à l'Afrique en matière de politique étrangère
En matière de politique étrangère, Nicolas Sarkozy symbolise l'inféodation extérieure Ségolène Royal fait entendre la voix juste de la France, une voix de principe fondée sur le droit international.
Conclusion : Nicolas Sarkozy joue les rassembleurs mais diviserait gravement le pays. Face au défi de la mondialisation, Nicolas Sarkozy offrirait un pays fracturé et amer, dominé par l'Argent roi, une France dépourvue de charme et d'attrait. Conclusion : Ségolène Royal est une candidate à l'écoute, ouverte au dialogue, qui rassemble vraiment sur un projet de solidarité et d'ordre juste. Face au défi de la mondialisation, Ségolène Royal c'est la confiance retrouvée, une France au beau visage, accordée aux valeurs humanistes de notre Histoire, aussi bien qu'aux aspirations de notre temps, une France sympathique aux autres peuples, attractive et tournée vers l'avenir.
 

Lundi 19 Février 2007
Jean-Pierre Chevènement


 
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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 09:27
« Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter ! »

Quand le journaliste Nadir Dendoune a entendu ces propos de Nicolas Sarkozy, son sang n’a fait qu’un tour. Jusqu’ici, ce jeune Français d’origine algérienne avait l’impression que c’est la France, plutôt, qui ne l’aimait pas ! Il a donc décidé de prendre la plume pour réagir et montrer que le « parler-vrai » du candidat UMP - lui-même fils d’immigré - est un tissu de clichés brodé par quelqu’un qui ne connaît pas le terrain.
Le terrain, Nadir, lui, peut en parler : il a grandi dans une cité de la Seine-Saint-Denis et connu les affres de la délinquance juvénile. Son témoignage confronte ce vécu aux raccourcis sarkozystes : la désespérance des jeunes, le racisme quotidien qui nourrit une haine du policier, l’inutilité du « tout-sécuritaire »…
Il raconte son parcours, celui d’un « jeune des cités » qui s’en est sorti. Devenu sportif de haut niveau, il a fait le tour du monde à vélo, a vécu en Australie avant d’intégrer une prestigieuse école de journalisme, le Centre de Formation des Journalistes. Mais il n’oublie rien du passé.

Nadir Dendoune a 34 ans.
Diplômé du Centre de formation des journalistes (CFJ), il est aujourd’hui journaliste reporter d’images et travaille pour plusieurs chaînes de télévision.
En 2005, il a déjà publié Journal de guerre d'un pacifiste (Ed.CFD) où il raconte son expérience de bouclier humain en Irak.

Lettre ouverte à un fils d'immigré, 192 pages, Prix : 14.50 euros, ISBN : 978-2-35123-135-7, Format : 14,5 x 22 cm

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 17:56

Chanson dans l'air du temps par Vincent Delerm

Tiens tiens, les pensionnats
Les p'tits chanteurs à croix bois
Les taloches, les coups d'trique,
La troisième République

Tiens tiens, les belles images,
Les enfants du marécage,
Le vrai goût des vrais fruits
Dans une vraie épicerie

Tiens ça r'part en arrière,
noir et blanc sur posters.
Maréchal nous voilà !
Du sépia plein les doigts
A quoi elle pense en s'endormant,
cette jolie France,
confiture Bonne Maman.
Elle pense pareil, pareil qu'hier
Avant Simone Veil, avant Badinter.

Tiens tiens,
on respirait du jasmin du muguet
et l'air à plein poumons
dans les mines de charbon.
Les chansons d'avant guerre,
ça on savait les faire
Viens, coucou les pépéttes
alors on s'fait pouet pouet.

Tiens ça r'part à l'envers,
porte plume d'écolière.
Maréchal nous voilà!
Du sépia plein les doigts
A quoi elle pense en s'endormant,
cette jolie France,
confiture Bonne Maman.
Elle pense pense pareil, pareil qu'hier
Avant Simone Veil, avant Badinter.

Tiens tiens (X3)

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 11:57

La fréquentation des sites Internet est souvent déprimante mais on a parfois le plaisir de découvrir de la fraicheur par exemple avec le blog d'Anna hébergé sur le site du Nouvel Obs.

pour un accès direct cliquez sur

http://anna-1.blogs.nouvelobs.com

 

Des vessies pour éclairer le monde

Je serai juive chaque fois qu’on fera du mal à un juif parce qu’il est juif.
Je serai musulmane chaque fois qu’on fera du mal à un musulman parce qu’il est musulman.
Je serai noire ou arabe chaque fois qu’on fera du mal à un noir ou un arabe parce qu’il est noir ou arabe.
Je serai homosexuelle chaque fois qu’on fera du mal à un homosexuel parce qu’il est homosexuel.
Si j’étais un homme je serais une femme chaque fois qu’on fait du mal à une femme parce qu’elle est une femme.
Et je m’élèverais contre tous ceux qui essaieront de me faire prendre des vessies pour des lanternes.

Je voterai pour Ségolène Royal si elle me paraît être la meilleure candidate pour faire gagner la gauche et à l’heure d’aujourd’hui elle l’est, assurément. Parce qu’elle est de gauche, qu’elle a un programme de gauche.
Je voterai pour José Bové s’il arrive au second tour avec Ségolène Royal et je serai, si cela arrive, la citoyenne la plus heureuse de France. Et j’ai le droit de rêver de cela.
Je suis révoltée parce que je pense qu’il y a des responsables politiques de gauche qui sont prêts à tout pour faire perdre Ségolène Royal parce qu’ils préfèrent faire gagner Sarkozy pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les intérêts de la France mais avec les intérêts d’Israël.

Moi je veux que les Israéliens vivent en paix sur leur terre.
Moi je veux que les Palestiniens puissent vivre librement et en paix chez eux. Et je sais que s’ils ne le peuvent pas c’est à cause du pouvoir israélien qui veut leur prendre toute la terre et toute l’eau.
Je prétends que le sionisme extrémiste est aussi dangereux que l’intégrisme islamique.
Les Français doivent s’exprimer pour dire qu’ils ne veulent pas être pris en otage par des extrémistes, tous les extrémistes.
Les Français et les Européens doivent soutenir les Israéliens et les Palestiniens qui travaillent ensemble à la paix de leurs territoires respectifs.

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