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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 08:50
Mai 68 sur le Web

Vous êtes ici : home > slogans > sites

Voici quelques sites consacrés à Mai 68.

J'avais aussi trouvé les sites suivants. Ils n'existent plus sauf, en partie, sur web.archive.org (une merveille de site...). Contactez-moi si vous savez où ils ont déménagé, ou si vous en avez sauvegardé le contenu...

Merci de m'envoyer d'autres références si vous en trouvez

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 18:22
Le yacht de Sarkozy fait des remous

Le président élu Nicolas Sarkozy doit regagner mercredi soir la France après de brèves mais luxueuses vacances au large de Malte à l'origine d'une vive polémique avant même la passation de pouvoirs avec Jacques Chirac. Tandis que le canular québécois continue de faire parler de lui.
Retrouvez ici l'ensemble du chat de ce midi avec Joëlle Meskens, notre correspondante à Paris. Réagissez sur notre forum, suivez notre fil info spécial Présidentielle, parcourez notre dossier ainsi que notre portfolio. lire la suite

EXCLUSIF : le canular a Sarkozy
"Un simple clin d'oeil humoristique"
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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 15:54
La CES critique vivement le projet de rapport du Parlement européen sur la modernisation du droit du travail
La Confédération européenne des syndicats (CES) exprime sa déception et ses vives critiques sur le projet de rapport sur le droit du travail, du parlementaire Jacek Protasiewicz (Parti populaire européen), qui sera examiné demain à la Commission « Emploi et Affaires sociales » du Parlement européen. La CES appelle tous les groupes politiques du Parlement à adopter une approche plus équilibrée, qui donnera au nombre croissant de travailleurs précaires en Europe une vraie perspective d’avoir un emploi de qualité et une protection adéquate. 

La CES accuse le rapporteur d’avoir une analyse erronée et simpliste des problèmes du marché européen de l’emploi figurant dans son projet de rapport sur le Livre vert de la Commission européenne "Moderniser le droit du travail pour répondre aux défis du 21e siècle", qui reproche au “droit du travail traditionnel” de faire obstacle aux perspectives d’emploi des “exclus”. La réduction de la protection des emplois réguliers, au lieu de la promotion des possibilités d’emploi pour les travailleurs les plus vulnérables, accroîtra l’insécurité des travailleurs dans toute l’Europe. Dans sa récente réponse au Livre vert de la Commission, la CES souligne que la protection des travailleurs précaires devrait au contraire être améliorée. La réduction de la segmentation du marché de l’emploi par la lutte aux emplois précaires est un élément clé pour réaliser la stratégie de Lisbonne en faveur d’un plus grand nombre d’emplois, et de meilleure qualité.

Bien que l’Union européenne ait une compétence limitée dans le domaine du droit du travail et de la sécurité sociale, elle peut et doit agir de manière à assurer des conditions de travail justes et équitables et le respect des droits fondamentaux dans le contexte de l’égalité des chances et de la concurrence équitable.

“A un moment où l’UE devient de plus en plus un marché unique des biens et des services, et où un marché unique européen du travail voit le jour, il est plus important que jamais de fixer des règles européennes claires sur la protection de base des travailleurs, fondées sur des négociations collective au plan communautaire et national” a déclaré John Monks, Secrétaire général de la CES.

La CES pense que les développements récents démontrent la nécessité de prendre des mesures urgentes afin de renforcer la capacité du droit du travail et des négociations collectives aux plans national et communautaire afin de faire face au monde moderne du travail. Les travailleurs de toute l’Europe méritent une réelle perspective en termes de perspectives d’emploi de qualité et de protection adéquate. Le PE doit essentiellement modifier ce rapport afin de refléter un véritable engagement pour atteindre cet objectif.

* Prise de position de la CES : Consultation des partenaires sociaux européens sur le Livre vert de la Commission européenne COM (2006) 708 final “Moderniser et renforcer le droit du travail pour répondre aux défis du 21e siècle”

* Annexe

 

Toute ressemblance avec le programme d'un candidat à la Présidence de la République française, élu, et avec le programme de l'UMP ne pourrait être que fortuit !


 
 
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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 08:43
La droite domine en zone rurale, la gauche résiste dans les villes
Par Nicole GAUTHIER
QUOTIDIEN : mardi 8 mai 2007
La France de Nicolas Sarkozy vit dans l'est et le nord du pays, celle de Ségolène Royal dans le Sud-Ouest et en Bretagne. La France de Sarkozy habite plutôt en milieu rural et dans les plus grandes métropoles, celle de Royal dans les villes, petites ou moyennes, de province et dans l'agglomération parisienne. La France de Sarkozy est, d'une certaine façon, une sorte de miroir inversé du scrutin du 5 mai 2002 : le nouveau président de la République fait ses meilleurs scores en Alsace, dans une partie des régions Rhône-Alpes et Provence - Alpes - Côte d'Azur. C'est là que Jacques Chirac, lors du second tour de la présidentielle de 2002, avait enregistré ses moins bonnes performances, au profit de Jean-Marie Le Pen ­ confirmant ainsi la fuite des ex-électeurs lepénistes, amorcée le 22 avril, chez Nicolas Sarkozy.
Les villes, plutôt Royal 
Le scrutin de dimanche révèle un paradoxe. Dans une France urbaine et majoritairement à droite, les villes restent à gauche ­ y compris celles qui, de toute éternité, se donnent des maires conservateurs. Le cas de Bordeaux est, à cet égard, spectaculaire : voilà une ville gaulliste depuis la Libération qui, il y a sept mois à peine, réélit un Alain Juppé tout juste sorti de sa période d'inéligibilité... et dimanche accorde 52,44 % de ses voix à la socialiste, là où, en 1995, Jacques Chirac avait flirté avec les 56 %.
Caen, que la gauche essaie en vain de conquérir depuis des générations, a voté socialiste à 56,60 % (contre 50,5 % en 1995). Saint-Etienne, dirigé par un maire UMP, n'a accordé qu'un médiocre 48,44 % à Nicolas Sarkozy (Jacques Chirac avait réuni 53,7 % des suffrages en 1995). De nombreuses préfectures ou sous-préfectures de taille modeste telles Rodez (Aveyron), Privas (Ardèche), Sedan (Ardennes), Laon (Aisne) ou Laval (Mayenne) ont placé Ségolène Royal en tête alors même que leur département votait en majorité en faveur de Nicolas Sarkozy. Même là où les bastions traditionnels de la gauche vacillent ­ le département du Nord ­, les villes résistent (Lille donne 55,92 % des suffrages à Ségolène Royal, contre 53,1 % pour Lionel Jospin en 1995). De plus, malgré un score national inférieur à celui de Jospin en 1995, Royal fait mieux dans de nombreuses villes (Grenoble, Le Mans, Montpellier, Brest, Clermont-Ferrand...).
Sans doute ce résultat tient-il à la composition sociologique de ces villes de taille moyenne où l'importance des fonctions publiques d'Etat (enseignants, services publics divers) et des services hospitaliers (l'hôpital est souvent le premier employeur local) trouve une traduction immédiate dans les urnes. Ce n'est pas la France des CSP +, pro-Sarkozy, plutôt celle de professions intermédiaires ou des employés, encore marquée par un vote à gauche.
Le trouble centriste 
Dans cette géographie, les trois plus grosses métropoles du pays (Paris, Lyon, Marseille) font exception puisqu'elles ont majoritairement voté pour Nicolas Sarkozy ­ d'une courte tête à Paris. Une autre exception de taille : Dijon, la ville dont François Rebsamen, codirecteur de campagne de Royal, est le maire, qui a donné 52,57 % à Nicolas Sarkozy.
Les électeurs de François Bayrou au premier tour se sont reportés, disent les études d'opinion, à une quasi-égalité entre les deux finalistes du 6 mai. Il n'empêche. Manifestement, la campagne du leader centriste, l'absence de consigne de vote pour le second tour, les grands écarts de la majorité des députés UDF appelant à voter Nicolas Sarkozy après avoir expliqué pendant trois mois que l'avenir était au centre ont donné le tournis à la base électorale.
Prenons Rouen. Jacques Chirac y avait recueilli 52 % des voix en 1995, le maire, Pierre Albertini, y est UDF, et il avait été un des tout premiers à entamer le grand virage sarkozyste en invitant le président de l'UMP dans sa ville pour un meeting de l'entre deux tours. Les Rouennais ont été 53,90 % à voter Royal. Prenons Amiens dont le maire, le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, n'a jamais suivi le président de l'UDF dans son aventure présidentielle : 54,5 % en faveur de la candidate socialiste, là où Jospin n'avait fait que 52,1 % en 1995. Prenons Blois, enfin. L'ancienne ville du socialiste Jack Lang, gagnée par l'UDF Nicolas Perruchot en 2001, a voté Ségolène Royal (50,57 %) quand l'ensemble du département du Loir-et-Cher disait oui à Nicolas Sarkozy (55,92 %).
Les départements, à droite toute 
Le Nord a voté Sarkozy. Le symbole est fort, qui décrit l'itinéraire d'une région pétrie d'histoire socialiste, tentée par un fort vote Front national en 2002, et qui finalement choisit la droite en 2007. Le bon score de Ségolène Royal à Lille n'y aura rien changé, et les exemples sont nombreux de ces départements où, malgré l'ancrage socialiste des villes, Nicolas Sarkozy l'emporte haut la main. Ainsi en va-t-il du Doubs, du Cher, de la Seine-et-Marne ­ pour ne prendre que l'exemple de quelques départements gagnés par la gauche à l'issue des élections cantonales de 2004, qui se sont révélés fervents sarkozystes dimanche.


http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement2/252398.FR.php
© Libération
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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 08:47

Déception sans amertume et sans honte.

Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République par 53% des électeurs, Ségolène Royal a mobilisé 47%.

L'analyse des résultats, la segmentation des électorats pourra être faite à froid, plus tard.

On s'apercevra rapidement de la nature profonde et des caractéristiques de cette majorité : âge, valeurs... ainsi que de sa solidité dans le temps.

Une information ponctuelle, les électeurs français votant en Suède ont confirmé leurs préférences et voté hier à 59% pour Royal, 41% pour Sarkozy. Chacun en tirera l'enseignement qui lui convient.

Sarkozy n'a pas été l'artisan de "sa victoire", il est le produit de l'air du temps, de la perte des repères, des peurs, des pulsions les plus troubles de chacun. Il a su plaquer son nom sur ce mouvement de fond vraisemblablement passager. Nous accordons toujours trop d'importance aux hommes ou femmes providentiels, ausx campagnes, au militantisme et pas assez à l'émancipation de la pensée et des hommes.

Ce n'est qu'un mauvais moment à passer et à vivre avec un certain détachement, un regard ironique sans sombrer dans l'amertume et le mépris des pauvres gens qui - vraisemblablement - se sont faits bernés.

Courage, lucidité, patience.

Daniel

,

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 12:36

Publié par le Devoir de Montréal.

 

L'objectivité vient de nos cousins du Québec, ce que la presse française aurait pu vous dire aussi si...

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 23:54

Les chansons 3 et 16 du dernier CD des Fatals Picards sont dédiés aux vainqueurs et aux perdants de cette élection.

http://www.fatalspicards.com/disques.php

3. Mon père était tellement à gauche

On ne choisit pas son enfance, on m’a pas laissé être droitier
Mon père m’emmenait jamais au square mais au réunion de comité
Mon père était tellement de gauche qu'on habitait rue Jean Jaurès
En face du square Maurice Thorez avant d’aller vivre à Montrouge
On a été en U.R.S.S. l’hiver, les pays de l’est c’est mieux l’hiver
On voit bien mieux les bâtiments, les nuances de gris ça flashent sur le blanc
Devant la statue de Lenine, pour nous c’était le grand frisson
Moins 24 c’était pas terrible et les chapkas étaient en option
Mon père était tellement de gauche que quand est tombé le mur de Berlin
Il est parti chez casto pour acheter des parpaings.
On mangeait des Lenin’s burger, fallait vraiment faire attention
Il y avait du choux une pomme de terre, la viande elle était en option
On achetait du coca Kolkose, approuvé par le comité
Ça devait soigner la silicose, on s’en servait pour désherber
On regardait pas la contrebande, on regardait pas la corruption
La Sibérie c’était disneyland, le discernement en option.
Mon père était tellement de gauche qu’à son mariage dans l’eglise
On chantait l’internationale, les femmes portaient des faux cils
Mon père était tellement de gauche, on a eu tout pleins d’accident
Il refusait la priorité à droite systématiquement.
Les copains se foutaient de moi tout le temps, car à l’école au premier rang
J’avais mes lunettes de Brejnev et le dentier d’un Tupolev
Mon père était tellement de gauche, qu’en 81 il croyait que ça changerait
Je crois même qu’il en rêvait en 2002 en allant voter
Et même si tout ce que je raconte n’est pas tout à fait vrai
Le socialisme comme paradis nous on y croyait
Mon père était tellement de gauche, que lorsqu’il est parti
La gauche est partie avec lui.

16. Et puis merde je vote à droite.

en attendant le texte intégral des paroles, une présentation

 
 
La France pays d'assistés, j'les supporte de moins en moins < ! ---->
À commencer par mon voisin  
Ah mais c'est sympa c'qui passe à la radio  
Pourquoi je n'aimais pas Sardou, c'était idiot  
   
Pourquoi toujours aider les gens ?  
Mon chien préféré c'est le berger allemand

La pensée d'un électeur de droite… « Et puis merde, je vote à droite ! Juste pour voir comment ça fait ! Et puis merde, je vote à droite ! Je serai sûrement très riche après, ensuite je vous mépriserai »

La chanson décrit une droite très conservatrice… ultra libérale cependant… ça casse bien. Et moi de Gauche ça me fait bien marrer ce genre de tacle au niveau de la glotte ! lol

Une de mes préférées... pour changer :op

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 17:51

Interview de Léo Ferré , 20 ans après les "événements"

NB : les propos de Léo Ferré n'engage ni Ségolène Royal, ni Nicolas Sarkozy, c'est un simple témoignage

Qu'est-ce que mai 68 a représenté pour Toi, en tant qu'homme, en tant qu'anarchiste et qu'artiste ?
Léo Ferré : Pour moi ça a été extraordinaire de voir cette façon d'agir, de voir ce bouleversement... les révolutions viennent parce qu'elles doivent venir. Je dis toujours que ce ne sont pas les hommes qui font les révolutions mais que ce sont les révolutions qui se font parce qu'elles doivent se faire. Un rien et tout claque. Par exemple, il y, a Nanterre, les filles veulent recevoir les garçons, les uns et les autres veulent pouvoir se rencontrer tranquillement. Un refus et ils se révoltent, ils se révoltent et ça déborde dans la vie. Mai 68, je l'ai reçu comme des tas de gens l'ont reçu, c'est-à-dire comme un moment mémorable, pour moi plus important que 1789, sa loi Le Chapelier et son Robespierre.

Mai 68 a-t-il modifié ta conception de la chanson, ton type d'engagement ?
Léo : Je n'ai pas décidé d'être autre chose parce qu'il y avait eu Mai 68, j'ai évolué parce que je vis quotidiennement comme tout le monde, que les événements m'intéressent, que je les prends comme il faut les prendre mais avec ma façon à moi. Il y a vingt ans, le soir de " la nuit des barricades " je faisais un gala à la Mutu (1) en soutien au Monde libertaire. A la sortie les anarchistes rejoignent l'insurrection, aujourd'hui, 20 ans après, je chante au T.L.P. (2). Ce jour-là dans l'après-midi, j'avais fait une petite répétition pour tout mettre en place, je n'arrivais pas avec des lasers... La Mutu était un lieu vraiment ouvert, comme un fromage à trous. J'étais sorti pour aller au café du coin et j'ai vu dans la rue, j'en avais les larmes aux yeux, des étudiants avec leurs profs qui avaient des drapeaux rouges et des drapeaux noirs, C'était la première fois que je voyais des gens dans la rue avec des drapeaux noirs. Mai 68, ça a été une porte ouverte, entrouverte plutôt, une porte qu'il faudrait pousser en avant qui a permis la libération sur des tas de plans. C'est vrai le monde a changé, je n'invente rien. Je ne peux pas dire que mai 68 m'ait changé mais j'ai fait des choses, à ce moment-là, j'ai eu des tas d'envies, j'ai travaillé avec les Zoo. A l'époque aussi, il y avait contre moi une espèce d'appel au meurtre prononcé par ce type abominable " d'extrême droite " qui se disait d'extrême-gauche : Jean-Edern Hallier.
Il avait dit qu'il fallait aller foutre des pavés sur la scène à Léo Ferré. Ça a commencé à Lille, pas des pavés d'ailleurs mais des tire-fonds pour fixer les rails de chemin de fer. Je n'ai jamais compris pourquoi, ça a duré toute une journée, vraisemblablement parce que je disais des choses qu'ils ne savaient pas dire ou qu'ils ne voulaient pas entendre.
Aujourd'hui avec ces élections (3) ça donne envie de dégueuler, de dégueuler le sens de la vie.

Que reste-t-il de 68 ?
Léo : Une porte entrouverte, en 68 les gens avaient 20 ans, ils en ont 40, ils sont dans la vie mais s'ils ont vieilli peut-être plus vite que d'autres. Mai 68, c'est Paul Castanier (4) qui a trouvé l'expression et que je cite : " Mai 68, disait-il, c'est la révolte collective de l'intelligence ", ça ne s'était jamais vu. Après, les révoltes sont reparties mais ça ne fait rien car la révolution se fait quels que soient les hommes. Les hommes passent, les idées généreuses restent. Ce serait plus facile s'il n'y avait pas cette foutue télévision qui gâte tout. Quand les gens achètent la télévision, ils achètent un flic et chez eux ils ouvrent le flic. " A 20 heures, la police vous parle ", aujourd'hui il y a six chaînes, six flics qui se relaient 24 heures sur 24. En 68. j'ai cru au Père Noël et ceux du 22 mars aussi, heureusement en 68 il n'y avait pas d'armes, car les armes c'est le drame.

http://www.rfimusique.com/musiquefr/player/player.aspx?inc=bloc_morceau_4201.inc

Un extrait de la chanson "Ils ont voté et puis après..."

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 17:34

ILLUSTRATION DE FERNAND LEGER POUR LE POEME LIBERTE

ECOUTER LE POEME RECITE PAR PAUL ELUARD

(en REAL MEDIA 350 ko)


Liberté


Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désirs
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

- 1942 -

Ce poème provient du recueil intitulé " Poésie et vérité 42 "
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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 22:48

Une analyse percutante des techniques populistes de Nicolas Sarkozy, tout rapprochement avec une personne connue n'est pas fortuite.

http://www.dailymotion.com/video/x1vfyt_gerard-miller-analyse-sarkozy

A méditer avant le 6 mai, après il sera trop tard.

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